La stérilisation chez le yorkshire

La stérilisation chez le yorkshire

Faut-il le stériliser ?
Chez la femelle YORKSHIRE
La stérilisation consiste en un retrait chirurgical des ovaires (ovariectomie).
Une journée d’hospitalisation suffit.
L’intervention évite les chaleurs et les tracas qu’elles engendrent (pertes san-guines, nervosité, attraction des mâles), les gestations, les grossesses nerveuses, les infections génitales comme la métrite, fréquentes après 4 ans. Pratiquée tôt, elle diminue le risque de développement des tumeurs mammaires, cancéreuses dans la moitié des cas.
Côté désagréments, une prise de poids est possible si l’on ne change pas le régime alimentaire de la chienne. La stérilisation diminue en effet de 20 % son métabolisme de base et si elle mange autant, voire plus qu’avant, avec la même activité, elle grossit. Il faudra donc revoir sa ration après l’opération.
L’autre inconvénient est l’apparition possible, mais non systématique, d’une incontinence urinaire. Certaines races y semblent plus sensibles que d’autres.

Chez le mâle YORKSHIRE
La stérilisation consiste soit en un retrait chirurgical des testicules, soit en l’administration sous-cutanée d’un implant contraceptif par le vétérinaire. Dans le premier cas, la stérilisation est définitive; dans le second, elle est réversible et temporaire (l’implant a une activité de 6 à 12 mois).
Les avantages chez le mâle sont la disparition de la libido, la prévention des saillies et des fugues « amoureuses », la diminution des marquages urinaires, des chevauchements et des bagarres entre mâles. La stérilisation ne calme pas les comportements agressifs envers l’humain ou envers l’espèce canine en général. Le risque de surpoids est le même qu’avec la chienne.
Pour quelques races, la stérilisation chirurgicale est suspectée de jouer un rôle dans l’apparition, rare, de certaines tumeurs ou d’affections articulaires. Mais les études montrent globalement une augmentation de l’espérance de vie chez les mâles castrés.